Un livre pour mieux comprendre et défendre l’océan !

 Députée du bassin d’Arcachon depuis 2017, Sophie Panonacle multiplie les actions en faveur de la mer et des littoraux. Elle a notamment porté le rapport sur l’économie bleue, lancé la Team maritime et la Fête de la mer et des littoraux. Présidente du bureau du Conseil national de la mer et des littoraux et du Comité national du trait de côte, elle milite aussi dans des coalitions internationales et signe L’appel de Nice pour unir science, art et protection des océans.

C’est dans l’auditorium du lycée de la Mer de Gujan-Mestras qu’elle présentait ce lundi matin son ouvrage-plaidoyer pour l’océan « Quand on n’a que la mer… », sorti aux éditions Glénat. Dans ce livre, elle a réuni des témoignages inédits de 19 personnalités, des amoureux de l’océan, des scientifiques, historiens, journalistes engagés, dans le but de sensibiliser et mobiliser autour de sa préservation. Lors de cette présentation, Sophie Panonacle était accompagnée du biologiste Gilles Boeuf, qui a témoigné dans cet ouvrage riche en textes et illustrations. L’océanographe et spécialiste de biodiversité, professeur émérite à Sorbonne Université et professeur consultant à AgroParisTech a brillamment livré aux élèves présents sa vision scientifique sur la protection de l’océan.
Ce livre ? Au fil des pages, il permet en fait de mieux comprendre cet univers fascinant qu’est l’océan, révèle la beauté et la fragilité des grands fonds marins et des régions polaires, et lance un appel collectif à protéger cet écosystème crucial pour nos vies. 100% des droits d’auteur seront reversés au lycée de la Mer de Gujan-Mestras pour soutenir les projets de recherche des élèves.
Pour la députée, « Nous sommes tous concernés par ce sujet » ; elle a entre autres évoqué le problème de la montée des eaux et de l’érosion côtière, « un sujet national qui concerne bien évidemment le bassin d’Arcachon avec notamment la disparition des plages océanes, les dunes sont grignotées et bientôt nous n’auront plus de plages à marée haute sur La Teste et la pointe du Cap-Ferret ». L’élue a aussi dénoncé le fait qu’aujourd’hui la parole des scientifiques est remise en cause partout dans le monde « et notamment aux Etats-Unis, c’est extrêmement inquiétant. On va dans le mur. Si des élus comme Donald Trump décident de mettre en forme des politiques publiques sans se baser sur ce que les scientifiques peuvent nous apporter, je vous assure que l’avenir sera terrible ».
J-C.L.