« J’ai 32 ans. Je m’appelle David Andro. Je suis un enfant d’Arcachon. Je suis né ici et j’ai grandi sur le Bassin. J’ai découvert la gym à 7 ans au sein du club « Les Enfants d’Arcachon ». A l’époque, les filles et les garçons ne s’entrainaient pas ensemble. Nous, on se retrouvait salle Molière, une salle pittoresque située derrière l’actuel théâtre Olympia. J’avais essayé plusieurs sports avant mais aucun ne m’a plu autant que la gym. Je n’ai pas eu une enfance facile et la gym c’était mon moyen de souffler, de penser à autre chose. Je n’ai jamais arrêté depuis ! Je me rappelle même que, déjà, à l’époque, je disais que quand je serai grand je serai entraineur de gymnastique…
Aujourd’hui, je suis le responsable technique d’Arcachon Gym, club issu de la fusion entre Tout pour la Patrie (section féminine) et Les Enfants d’Arcachon (section masculine). Mon travail consiste à entrainer différents groupes d’élèves et à gérer tous les entraineurs du club, les plannings… J’aime mon boulot. J’aime ma ville et j’aime mon club. On me demande souvent si je n’ai pas envie de partir entrainer ailleurs, dans un club où le niveau est meilleur. Mais, non ! On ne sera peut-être jamais des champions mais ce n’est pas grave. Arcachon Gym est un club convivial, où les gens prennent du plaisir et où chacun progresse et s’épanouit. C’est ça qui compte pour moi.
Sportivement parlant, j’ai arrêté la compétition depuis longtemps. En 2003 et 2004, j’ai été champion de France UFOLEP aux six agrès. J’ai aussi pas mal pratiqué le « parkour ». Une discipline issue du film Yamakasi. Il s’agit de se déplacer dans la ville, par le biais d’acrobaties. On faisait ça avec ma bande de copains de gym. On s’amusait bien. C’était notre exutoire.
Comme j’aime le « parkour », j’ai créé une section au sein d’Arcachon Gym et je suis devenu le référent technique au niveau du département et de la région. L’année prochaine, nous allons organiser plein de compétitions et je pense qu’Arcachon Gym peut être un bon club de « parkour ». Nous avons 35 licenciés bien motivés.
Si elle pouvait voir tout ça, je crois ma grand-mère Mauricette, qui cousait nos tenues de gala quand on était gamins et qui m’accompagnait aux compétitions, serait super fière de moi ! ».
